20 décembre 2012

Défense bouddhiste des droits et de la vie des animaux, de Michel Banassat

Défense bouddhiste
des droits et de la vie des animaux
de Michel Banassat
préface de Jean-Claude Nouët

Cet ouvrage est destiné non seulement aux bouddhistes, mais également aux non bouddhistes aimant les animaux et participant activement à leur défense et à leur protection : afin que les premiers militent, et que les seconds prennent connaissance, en dehors de toute considération religieuse, de la position bouddhiste par rapport à cette condition.

Défense bouddhiste des droits et de la vie des animaux, Michel Banassat, Préface : Jean-Claude Nouët, Librairie You-Feng, 2012, 425 pages

A propos de l'auteur

Michel Banassat, ancien bibliothécaire, est guide-conférencier et l'auteur de plusieurs ouvrages sur le bouddhisme, dont notamment "Introduction à l'étude du bouddhisme" et "Le livre bouddhiste de la grande compassion". Il a également écrit le best-seller concernant le Chinatown parisien du 13e arrondissement. Fervent défenseur des droits de l'homme et des droits des animaux, ces droits étant indissociables les uns des autres étant donné que tous les êtres vivent en interdépendance, Michel Banassat nous dévoile aujourd'hui son ouvrage consacré à la "Défense bouddhiste des droits et de la vie des animaux".

Pour en savoir plus

- Le site de la Librairie You-Feng
- Les larmes du bodhisattva, de Shabkar
- Humanité, animalité : quelles frontières ? de Jean-Claude Nouët et Georges Chapouthier
- Homme et animal : de la douleur à la cruauté, de Thierry Auffret Van der Kemp et Jean-Claude Nouët
- Le grand massacre, d'Alfred Kastler, Michel Damien et Jean-Claude Nouët
- Les droits de l'animal, de Jean-Marie Coulon et Jean-Claude Nouët

Un extrait de la note de lecture d'ADADA
Cliquez sur le lien pour découvrir le site de
l'Association Nationale Des Amis Des Ânes
qui milite pour le respect et la protection de l'âne, cet animal méconnu

../.. L'auteur, tout au long des 420 pages de son livre, défend "un être particulièrement vulnérable et sensible : l'animal". Tous nos élus devraient le lire, cela les inciterait à enfin donner dans les textes législatifs la place que l'animal mérite : non, il n'est pas un objet "meuble".

Chaque fin de chapitre résume la pensée Bouddhiste et universelle, sur la place de l'animal sur notre planète, parmi tous les êtres vivants.

Citons, mieux que commenter :

Page 249 : "La pratique de l'amour universel étendue aux animaux, à toutes les espèces, des plus grandes aux plus petites, des plus nobles aux plus humbles parmi les humbles, changerait bien des choses et nous permettrait même de reconsidérer le regard que nous portons habituellement sur les êtres humains, et notamment sur les autres races humaines. Reconnaissant dès lors qu'il n'existe aucune différence entre tous les êtres sensibles, notamment dans le domaine de la souffrance inhérente à l'existence samsârique, nous nous sentirions entièrement responsables et solidaires de tous ces êtres. Car il est avant tout primordial d'aimer les animaux, de les chérir et de les porter éternellement dans son coeur !"

Page 257 : "Il n'existe en vérité rien de plus beau ni de plus magique que la joie s'exprimant sur le visage rayonnant d'un être humain, et surtout d'un enfant, ou encore sur celui de l'animal. Oui, et nous osons l'affirmer haut et fort, le bonheur transparaît également sur le visage d'un animal et les animaux possèdent aussi, à l'instar donc des êtres humains, un visage reflétant toute la magnificence de la nature et toutes les merveilles de ce monde ! C'est un fait certain, qui ne saurait nullement être mis en doute, mais à condition bien sûr de s'intéresser aux animaux, de prendre le temps de les observer attentivement et de les écouter, voire de leur parler."

Page 258 : "Il est pourtant nécessaire d'avoir à l'esprit que le bonheur que nous saurons apporter judicieusement à autrui nous rendra immédiatement encore plus heureux. Ceci est d'ailleurs une évidence, une loi fondamentale, indiscutable et indéniable que celle selon laquelle notre bonheur et celui des autres ne peuvent être que complémentaires, ne peuvent être qu'inévitablement partagés et que tout bonheur que nous sommes à même de ressentir ne peut être par conséquent séparé en aucune façon de celui des autres. Nous vivons tous, en effet, en interdépendance et le bonheur est quelque chose de particulièrement communicatif et de particulièrement savoureux à déguster avec autrui. Il s'avère, qu'à l'inverse, personne ne peut effectivement être heureux s'il vit perpétuellement replié sur lui-même en parfait égoïste, même s'il dispose par ailleurs de tout ce dont nous pouvons rêver de posséder. Alors qu'attendons-nous pour nous ouvrir davantage, pour nous ouvrir définitivement et complètement aux autres, pour enfin concevoir du bonheur, même si nous vivons par ailleurs dans un univers de souffrance, et pour finalement partager cet état de bien-être, presque de béatitude, cette joie qui peut même devenir infinie, en toute franchise et en toute liberté avec autrui ?

Bien entendu, ici, lorsque nous parlons d'autrui ou des autres, d'individus ou de personnes, il ne s'agit pas uniquement des êtres humains avec lesquels un tel langage est bien évidemment familier, est plus que concevable, mais également des animaux considérés comme des êtres à part entière, même si nous devons pour cette raison en choquer plus d'un. Mais, peu importe."

Merci, Michel Banassat, de nous avoir fait découvrir la pensée Bouddhiste, d'où découle cet amour pour les animaux.

Que des amis Bouddhistes viennent apporter aide et savoir à l'ADADA.

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